Un amour qui ne dure pas: consommation de pornographie et faible engagement envers son partenaire romantique (2012) - Abstention du porno pour les semaines 3

COMMENTAIRES: La première étude à avoir des sujets s'abstenir de l'utilisation de la pornographie (seulement semaines 3). En comparant les deux groupes, ceux qui ont continué à utiliser de la pornographie ont déclaré des niveaux d'engagement inférieurs à ceux des participants témoins. Qu'est-ce qui aurait pu se passer s'ils s'étaient abstenus pendant X mois au lieu de plusieurs semaines?


Journal de psychologie sociale et clinique: Vol. 31, n ° 4, p. 410-438.

Nathaniel M. Lambert, Sesen Negash, Tyler F. Stillman, Spencer B. Olmstead et Frank D. Fincham (2012).

ÉTUDE COMPLETE

RÉSUMÉ

Nous avons examiné si la consommation de pornographie avait une incidence sur les relations amoureuses, en espérant que des niveaux plus élevés de consommation de pornographie correspondraient à un engagement plus faible des relations amoureuses entre jeunes adultes.

Etudier 1 (n = 367) fque la consommation accrue de pornographie était liée à un engagement plus faible, et

Etudier 2 (n = 34) a répliqué ce résultat en utilisant des données d’observation.

Etudier 3 (n = 20) les participants ont été assignés au hasard soit à l’abstention de regarder de la pornographie, soit à une tâche de maîtrise de soi. Ceux qui ont continué à utiliser de la pornographie ont signalé des niveaux d'engagement inférieurs à ceux des participants témoins.

L’intervention s’est révélée efficace pour réduire ou éliminer la consommation de pornographie pendant les trois semaines de l’étude, sans dissuader les participants du groupe contrôle de poursuivre leur consommation. Notre hypothèse a été appuyée car les participants à la condition de consommation de pornographie ont signalé une réduction substantielle de l'engagement par rapport aux participants à la condition d'abstention de la pornographie.

En outre, l'effet de la consommation continue de pornographie sur l'engagement ne peut pas être expliqué par une différence dans l'épuisement des ressources autorégulatrices résultant d'une plus grande maîtrise de soi, car les participants dans les deux conditions s'abstiennent de tout ce qui est agréable (par exemple, la pornographie ou un aliment préféré).

Dans l'étude 4 (n = 67), les participants consommant des niveaux plus élevés de pornographie ont davantage flirté avec un partenaire extradyadique lors d’une discussion en ligne.

Etudier 5 (n = 240) a constaté une corrélation positive entre la consommation de pornographie et l'infidélité et cette association était médiatisée par un engagement. Dans l’ensemble, un ensemble cohérent de résultats a été trouvé en utilisant diverses approches, notamment des données transversales (étude 1), observationnelles (Étude 2), expérimentales (Étude 3) et comportementales (études 4 et 5).