La plupart des gens ont des sentiments compliqués et mitigés à propos de la pornographie. Je ne veux pas me demander s'il est bon ou mauvais de regarder des représentations vidéo d'êtres humains engagés dans des actes sexuels. Il est fascinant d'un point de vue évolutif que de simples images peuvent exciter n'importe quelle réaction, et aussi fascinant que plus d'hommes que de femmes semblent préférer ce matériau.
Certaines questions qui méritent d’être examinées sont les disparités de pouvoir, de privilèges, etc., abondent dans ce matériau. En outre, la manière dont la pornographie est utilisée et la honte ressentie empêchent de nombreuses personnes de demander de l'aide lorsqu'elles se retrouvent accros au porno.
L'abus de pornographie et la masturbation excessive sont considérés comme un processus de «dépendance». Les personnes dépendantes de la pornographie passent beaucoup de temps à la recherche de relations sexuelles et amoureuses plutôt qu'à l'acte sexuel lui-même. Le high neurochimique et dissociatif produit par leur vie de fantaisie sexuelle intense se traduit par un comportement rituel et une dépendance. Lorsque la pornographie est utilisée comme mécanisme d'adaptation auto-apaisant, c'est problématique. L'évitement d'un problème sous-jacent est souvent présent.
La disponibilité de la pornographie est énorme compte tenu des progrès de la technologie et de la croissance des médias sociaux. Les particuliers peuvent trouver des blogs pornographiques sur diverses plates-formes de micro-blogging. Ils peuvent télécharger du porno amateur sur des médias vidéo ou des blogs vidéo. Une enquête nationale menée par le Pew Research Center a révélé que de nombreux couples américains ont constaté que la technologie était une source de tension dans leurs relations, en particulier lorsqu'un des partenaires découvrait que l'autre utilisait cette technologie pour accéder à du matériel pornographique. 4% des utilisateurs d’Internet engagés dans une relation amoureuse ont déclaré avoir été bouleversés par quelque chose qu’ils avaient découvert en ligne par leur conjoint ou leur partenaire.
L'évolution n'a pas préparé votre cerveau pour le porno. Les scientifiques de l’Université de Cambridge ont pu reconnaître un type particulier d’activité cérébrale dans les balayages cérébraux chez les utilisateurs de pornographie compulsive. UCLA rapporte que le trouble d'hypersexualité est un problème de santé mentale. De nombreux jeunes hommes affirment avoir une dépendance à la pornographie et sont en train d'éliminer ou de réduire considérablement leur utilisation de la pornographie de manière à les rendre plus heureux et en meilleure santé. D’autres pensent que l’usage et les abus de pornographie sont une cause de dysfonctionnement érectile, de difficultés d’éjaculation et de problèmes dans la chambre à coucher avec leurs proches (Voir Votre cerveau sur Porn) Ces problèmes signalés sont raisonnables, car une surcharge d’un stimulus particulier peut conduire à une satiété et le cerveau est quelque peu altéré dans la façon dont il éprouve du plaisir.
Existe-t-il une dépendance au porno? WebMD a un bel article de synthèse sur cette question. Et apparemment, la différence entre décrire le comportement comme une contrainte ou une dépendance est subtile, mais importante, dit Martin Downs, MPH.
http://www.webpsyd.org/the-impact-of-porn-on-men-and-women-in-societies/
Plus d'informations
Conseil de redémarrage ED induit par le porno Vlog: Gabe Deem
17 avril 2014
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