Les niveaux variables d'exposition à la pornographie et à la violence ont-ils un effet sur l'émotion non consciente chez les hommes (2020) - Extrait analysant Prause et al., 2015

Les niveaux variables d'exposition à la pornographie et à la violence ont-ils un effet sur l'émotion non consciente chez les hommes (2020)

Commentaires: En ignorant Prause et al. titre non étayé, les auteurs ont accepté l'explication la plus probable mentionnée dans Prause et al., 2015:

"Prause et al. a suggéré que cette découverte inattendue pourrait être due à des effets d'habituation, comme les participants qui ont présenté la forme d'onde LPP réduite alont donc obtenu un score nettement plus élevé en termes d'heures passées à regarder du matériel pornographique. »

Habituation, pas «falsification».

Extrait mentionnant Prause et al., 2015:

Les études portant sur les attributs neuronaux à l'utilisation problématique ou fréquente de matériel pornographique sont relativement rares. L'utilisation non problématique ou peu fréquente de matériel pornographique induit généralement une forme d'onde LPP améliorée lorsque les individus reçoivent des informations visuelles érotiques (Prause et al., 2015). Une LPP d'amplitude plus grande est un indice de traitement soutenu des stimuli émotionnellement pertinents et un marqueur de signification motivationnelle (Voon et al., 2014). En revanche, en ce qui concerne les effets ERP de la visualisation problématique des stimuli sexuels visuels, la littérature existante a généralement montré une composante LPP d'amplitude réduite. Prause et al. a présenté des personnes qui ont signalé ou nié l'utilisation problématique de la pornographie avec des images provoquant des émotions (y compris des images sexuelles explicites). Les personnes qui ont signalé des problèmes de contrôle de leur utilisation de la pornographie et qui avaient un plus fort désir sexuel ont démontré des amplitudes LPP plus faibles en réponse aux images sexuelles explicites. Prause et al. a suggéré que ce résultat était inattendu. De nombreuses études sur des individus ayant des comportements addictifs ont utilisé des tâches émotionnelles liées. Typiquement, ces études ont trouvé une amplitude LPP accrue lorsqu'on leur présente des images de la substance induisant la dépendance de l'individu (Minnix et al., 2013). Prause et al. a suggéré que cette découverte inattendue pourrait être due à des effets d'habituation, car les participants qui ont présenté la forme d'onde LPP réduite alont donc obtenu un score significativement plus élevé en termes d'heures passées à regarder du matériel pornographique.