Satisfaire le désir: preuves de rétroaction négative entre la testostérone des hommes, la psychologie sociosexuelle et le nombre de partenaires sexuels (2015)

LIEN VERS PDF DE L’ÉTUDE COMPLETE

Volume 70, Avril 2015, pages 14 – 21

 

David A. Putsa, b, , , Lauramarie E. Popea, Alexander K. Hilla, Rodrigo A. Cárdenasc, Lisa LM Wellinga, 1, John R. Wheatleya, S. Marc Breedlove

Avantages

  • La testostérone (T) a contribué à la différence de sexe dans l'orientation sociosexuelle.

  • T n'a pas prédit l'orientation socio-sexuelle chez les femmes utilisant la contraception orale (OC)

  • T était différemment lié à l'orientation sociosexuelle chez les hommes et chez les femmes utilisant le contraceptif oral.

  • L'orientation sociosexuelle prédit positivement T dans deux échantillons d'hommes.

  • Contrôlant l'orientation sociosexuelle, le succès sexuel prédit négativement T chez les hommes.


Abstract

Dans les sociétés humaines et dans de nombreux animaux non humains, les mâles s'intéressent davantage aux relations sexuelles non engagées (sociosexualité plus libre) que les femelles. La testostérone montre des associations positives avec le comportement sociosexuel masculin typique chez les animaux non humains. Pourtant, il reste difficile de savoir si la différence de sexe humain dans la psychologie sociosexuelle (attitudes et désirs) est médiée par la testostérone, si les relations entre la testostérone et la sociosexualité diffèrent entre les hommes et les femmes, et quelle pourrait être la nature de ces relations possibles. Dans des études visant à résoudre ces questions, nous avons examiné les relations entre les concentrations salivaires de testostérone et la psychologie et le comportement sociosexuels chez les hommes et les femmes. Nous avons mesuré la testostérone chez tous les hommes de notre échantillon, mais uniquement chez les femmes prenant une contraception orale (femmes utilisant des CO) afin de réduire l'influence de la variation du cycle ovulatoire sur la production d'hormones ovariennes. Nous avons constaté que les femmes utilisant des CO ne différaient pas des femmes qui ovulent normalement en psychologie ou comportement sociosexuel, mais que la testostérone circulante médiatisait la différence de sexe dans la sociosexualité humaine et prédisait la psychologie sociosexuelle chez les hommes, mais pas chez les femmes consommatrices de CO. De plus, lorsque la psychologie sociosexuelle était contrôlée, le comportement sociosexuel des hommes (nombre de partenaires sexuels) était négativement lié à la testostérone, ce qui suggère que la testostérone stimule la psychologie sociosexuelle chez les hommes et est inhibée lorsque ces désirs sont satisfaits. Cette relation plus complexe entre les androgènes et la sexualité masculine peut concilier certains rapports antérieurs contradictoires.

Mots clés

  • Androgène;
  • Différences de sexe;
  • Comportement sexuel;
  • La sociosexualité;
  • Testostérone