Les aliments sont associés de manière différenciée à la question du risque d'abus (2017)

PLoS One. 2017 Aug 31; 12 (8): e0184220. doi: 10.1371 / journal.pone.0184220. eCollection 2017.

Schulte EM1, Smeal JK1, Gearhardt AN1.

Abstract

OBJECTIFS:

La présente étude examine quels sont les aliments les plus susceptibles d’être impliqués dans une alimentation addictive en examinant la relation entre divers aliments sur le plan nutritionnel et la perte de consommation contrôlée ainsi que divers rapports sur les effets subjectifs. Les rapports sur les effets subjectifs évaluent les risques d'abus de substances et peuvent également indiquer quels aliments peuvent être renforcés de manière à déclencher une réaction semblable à une dépendance pour certaines personnes.

CONCEPTION:

En coupe transversale.

RÉGLAGE:

Communauté en ligne.

PARTICIPANTS:

Participants 507 (n = 501 utilisés dans des analyses) recrutés par Amazon MTurk.

DES MESURES:

Les participants (n = 501) ont déclaré à quel point ils risquaient de perdre le contrôle de leur consommation d'aliments diversifiés sur le plan nutritionnel 30 et ont évalué chaque aliment sur cinq questions de déclaration des effets subjectifs évaluant le risque d'abus de substances (goût, plaisir, envie , aversion, intensité). Des techniques analytiques hiérarchiques par groupes ont été utilisées pour examiner la manière dont les aliments étaient regroupés en fonction de chaque question.

RÉSULTATS:

Les aliments hautement transformés, additionnés de graisses et / ou de glucides raffinés, se sont regroupés et ont été associés à une plus grande perte de contrôle, de goût, de plaisir et de soif. Les grappes générées à partir des rapports d’effets subjectifs évaluant l’appréciation de la sympathie, du plaisir et de l’état de manque ressemblaient beaucoup aux grappes formées en raison d’une perte de contrôle de la consommation, alors que les grappes générées par aversion et intensité ne différenciaient pas de manière significative les produits alimentaires.

CONCLUSION:

Le présent travail applique la méthodologie utilisée pour évaluer le risque d'abus de substances afin de comprendre si les aliments peuvent être associés de manière variable à une consommation de type addictif. Les aliments hautement transformés (p. Ex. Pizza, chocolat) semblent être les plus liés à un indicateur de consommation addictive (perte de contrôle) et à plusieurs rapports d’effets subjectifs (goût, plaisir, envie). Ainsi, ces aliments peuvent être particulièrement bénéfiques et capables de déclencher une réaction de type addictive chez certaines personnes. Des recherches futures sont nécessaires pour comprendre si les aliments hautement transformés sont liés à ces indicateurs de responsabilité d'abus au même degré que les substances provoquant une dépendance.

PMID: 28859162

PMCID: PMC5578654

DOI: 10.1371 / journal.pone.0184220