Augmentation de la consommation d'éthanol après l'interruption d'une consommation excessive de graisse (2018)

PLoS One. 2018 Mar 28; 13 (3): e0194431. doi: 10.1371 / journal.pone.0194431.

MC Blanco-Gandía1, Miñarro J1, Aguilar MA1, Rodríguez-Arias M1.

Abstract

Il existe une comorbidité marquée entre l’abus d’alcool et les troubles de l’alimentation, en particulier chez les jeunes. Nous avons précédemment signalé que la consommation excessive de graisse à l'adolescence accroît les effets bénéfiques de l'éthanol (EtOH). Le but du présent travail était d’étudier si la vulnérabilité à EtOH persiste après la cessation de la consommation excessive de nourriture. Des souris OF1 mordues de graisse (HFB: hyperphagie grasse) pendant l’adolescence (PND 25-43) et ont été testées pendant plusieurs jours 15 après le dernier accès à HFB (sur PND 59) en utilisant le paradigme d’auto-administration, la préférence de lieu conditionné ( CPP) et sensibilisation locomotrice à l’éthanol. Nos résultats ont montré qu'après plusieurs jours d'abandon de la consommation de graisse chez 15, les souris augmentaient leur consommation d'éthanol et montraient une plus grande motivation pour obtenir de l'éthanol. En revanche, aucun effet n'a été observé sur le CPP, alors qu'une réponse locomotrice accrue à l'éthanol a été détectée. Les présents résultats confirment et étendent notre précédente étude démontrant que la consommation compulsive de graisse induit des effets durables sur le système de récompense, entraînant une consommation accrue d'EtOH.

PMID: 29590149

PMCID: PMC5874030

DOI: 10.1371 / journal.pone.0194431