Le modèle d’accès détermine l’influence du régime alimentaire de la malbouffe sur la sensibilité et la palatabilité des signaux (2018)

Appétit. 2018 avr. 1; 123: 135-145. doi: 10.1016 / j.appet.2017.12.009.

Kosheleff AR1, Araki J2, Hsueh J2, Le A2, Quizon K2, Ostlund SB3, Maidment NT2, Murphy NP2.

Abstract

OBJECTIFS:

Tout comme la toxicomanie, les signaux associés aux aliments appétissants peuvent déclencher la recherche de nourriture, même lorsqu'ils sont rassasiés. Cependant, il est difficile de déterminer si la sensibilité à l'influence motivante des signaux liés à l'alimentation est un facteur prédisposant à la suralimentation ou une conséquence d'une mauvaise alimentation chez l'homme. En utilisant un modèle de rongeur, nous avons exploré si un régime de `` malbouffe '' très appétissant avait un impact sur les réponses aux signaux de récompense dans un test de transfert pavlovien à instrumental, en utilisant du lait condensé sucré (SCM) comme récompense. L'impact hédonique de la consommation de SCM a également été évalué en analysant la microstructure de léchage.

METHODES:

Pour sonder les effets du type et de la durée d'exposition de la malbouffe, nous avons fourni aux rats soit régulièrement des aliments Chow Ad Libitum (témoins), soit un accès à la malbouffe 2 ou 24 h par jour pendant les semaines 1, 3 ou 6. Nous avons également examiné le lien entre la susceptibilité individuelle à la prise de poids et ces mesures.

RÉSULTATS:

Les rats ont donné à 24 h l'accès au régime de malbouffe insensible aux effets de motivation d'un signal apparié SCM lorsqu'il est testé saturé, même si son expérience hédonique en matière de consommation de récompense était similaire à celle des témoins. Au contraire, les rats ont fourni un accès restreint à la malbouffe 2 h, qui présentait un phénotype de généralisation de repère dans des conditions éprouvées, une pression sur le levier avec une vigueur accrue en réponse à la fois à une queue appariée SCM et à une queue qui n’était pas auparavant associée à une récompense. La réponse hédonique était également significativement plus élevée chez ces animaux que chez les témoins.

CONCLUSIONS:

Ces données démontrent que le modèle d’exposition à la malbouffe modifie différemment l’impact hédonique des aliments agréables au goût et la susceptibilité à l’influence des signaux de l’environnement pour favoriser les actions de recherche d’aliments quand ils sont rassasiés, ce qui peut avoir un impact sur la suralimentation et l’obésité.

MOTS CLÉS: Régime de cafétéria; Motivation incitative; Mal bouffe; Obésité; Palatabilité; Récompense

PMID: 29248689

PMCID: PMC5817006

DOI: 10.1016 / j.appet.2017.12.009