Apprentissage en alternance chez les joueurs pathologiques Une étude IRMf (2011)

COMMENTAIRES: Cette étude montre que les joueurs pathologiques ont des altérations dans le fonctionnement du cortex frontal. Pourrait probablement être décrit comme hypofrontality. La diminution du fonctionnement du cortex frontal est associée à des problèmes de contrôle des impulsions.

Comportement d'imagerie cérébrale. 2011 mars; 5 (1): 45-51.
Dannon, PN, Kushnir, Aizer, Gross-Isseroff, Kotler, Manor, D.
Centre de santé mentale Beer Yaakov, Beer Yaakov, Israël.
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Abstract

OBJECTIFS: Nous avons précédemment signalé que les joueurs pathologiques ont altéré les performances de la tâche de dénomination des mots de couleur Stroop, de la tâche go-no-go et de la performance de compromis de précision de vitesse, tâches utilisées pour évaluer la fonction exécutive et le contrôle d'interférence. La présente étude de neuroimagerie avait pour objectif d’explorer la relation entre la fonction du cortex frontal et la gravité du jeu chez les joueurs pathologiques.

MATÉRIEL ET MÉTHODES: L’IRM fonctionnelle (IRMf) a été utilisée pour estimer l’activité cérébrale de dix joueurs pathologiques sans médicament de sexe masculin au cours de l’exécution d’une tâche d’apprentissage en alternance. La performance de cette tâche dépend de la fonction des régions du cortex frontal.

RÉSULTATS: Les fonctions exécutives nécessaires pour effectuer la tâche d'apprentissage en alternance ont été exprimées en tant qu'activation du cerveau dans les régions latérale et médiale frontale, ainsi que dans les régions pariétale et occipitale. En corrélant le niveau d'activation du cerveau local à la performance de la tâche, les régions pariétales et les régions frontales et orbitofrontales latérales ont été démontrées. Un score plus élevé dans SOGS était associé à une intrusion dans l'activation spécifique à une tâche dans l'hémisphère gauche, dans une certaine mesure dans les régions pariétales et encore plus prononcée dans les régions frontale gauche et orbitofrontale.

CONCLUSIONS: Nos données préliminaires suggèrent que le jeu pathologique peut être caractérisé par des changements neuro-cognitifs spécifiques liés au cortex frontal.