Association de variants fonctionnels des récepteurs dopaminergiques de type D2 à un risque de jeu chez les sujets de race blanche en bonne santé (2010)

Biol Psychol. 2010 Sep;85(1):33-7. doi: 10.1016/j.biopsycho.2010.04.008.

Lobo DS1, Souza RP, Tong RP, Casey DM, Hodgins DC, Smith GJ, Williams RJ, Schopflocher DP, Bois RT, el-Guebaly N, Kennedy JL.

Abstract

Le jeu pathologique (PG) est un trouble du contrôle des impulsions comportant un élément de vulnérabilité génétique évocateur. Nous avons évalué l'association de variants génétiques dans les gènes des récepteurs dopaminergiques (DRD1-3) avec le risque de jeu chez les sujets en bonne santé à l'aide de l'Indice canadien de jeu compulsif (ICPC). Les sujets sains de race blanche ayant joué au moins une fois dans leur vie (n = 242) ont été inclus dans l'analyse. Le sexe n'était pas associé à l'ICJE, alors que l'âge plus jeune était associé à des scores plus élevés à l'ICJE. Nous avons constaté qu'aucun des polymorphismes simples étudiés sur DRD1 et DRD3 n'était associé à des scores CPGI chez des sujets en bonne santé. Cependant, nous avons observé des tendances d'association entre le polymorphisme TaqIA / rs1800497 (P = 0.10) et l'haplotype flanquant DRD2 (G / C / A rs11604671 / rs4938015 / rs2303380; P = 0.06). Les deux tendances étaient associées à un score CPGI plus bas. Nos résultats fournissent une preuve supplémentaire du rôle du récepteur de type dopamine D2 dans la susceptibilité à la dépendance.