Activité cérébrale induite par les signaux chez les joueurs pathologiques (2005)

Biol Psychiatry. 2005 nov. 15; 58 (10): 787-95. Epub 2005 Jul 5.

Crockford DN, Goodyear B, Edwards J, Quickfall J, el-Guebaly N.

Identifier

Université de Calgary, Alberta, Canada. [email protected]

Abstract

CONTEXTE :

Des études antérieures utilisant l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) avaient mis en évidence une activité cérébrale différentielle chez des sujets sains effectuant des tâches de jeu et chez des sujets de jeu pathologiques exposés à des prédécesseurs motivationnels et émotionnels pour le jeu ainsi que lors de tâches d'inhibition du jeu. Le but de la présente étude était de déterminer si les sujets PG présentaient une activité cérébrale différentielle lorsqu'ils étaient exposés à des indices de jeu visuels.

METHODES:

Dix sujets DSM-IV-TR PG masculins et des sujets témoins sains appariés à 10 ont subi une IRMf pendant des présentations visuelles de vidéos en rapport avec le jeu en alternance avec des vidéos de scènes de nature.

RÉSULTATS:

Les sujets de jeu pathologiques et les sujets de contrôle présentaient un chevauchement dans les zones d'activité cérébrale en réponse aux signaux de jeu visuels; hCependant, comparés aux sujets témoins, les sujets PG ont montré une activité significativement plus importante dans le cortex préfrontal dorsolatéral droit (DLPFC), y compris les gyri frontaux médian et inférieur, le gyrus parahippocampal droit et le cortex occipital gauche, y compris le gyrus fusiforme. Les sujets de jeu pathologiques ont également signalé une augmentation significative de leur envie moyenne de jouer après l’étude. Les analyses post-hoc ont révélé une dissociation dans l'activation du flux de traitement visuel (dorsal contre ventral) par groupe de sujets et type de repèree.

CONCLUSIONS:

Ces découvertes peuvent représenter une composante du besoin impérieux de jeu ou de comportement conditionné induit par les indices qui pourrait être à la base du jeu pathologique.