Obésité et jeu: associations neurocognitives et cliniques (2015)

Acta Psychiatr Scand. 2015 peut; 131 (5): 379-86. doi: 10.1111 / acps.12353. Epub 2014 Oct 23.

Grant JE1, Derbyshire K, Leppink E, Chamberlain SR.

Abstract

OBJECTIF:

La recherche sur les corrélats de santé chez les joueurs a révélé une association entre le jeu et l'obésité. Les fondements neurocognitifs de l'impulsivité peuvent être des cibles utiles pour comprendre et finalement traiter les personnes souffrant à la fois de problèmes de jeu et d'obésité.

SERVICE : 

207 jeunes adultes (de 18 à 29 ans) ne recherchant pas de traitement et atteints d'un trouble du jeu sous-endromique ont été recrutés dans la communauté. Les sujets ont été regroupés selon leur poids (IMC «poids normal» <25, IMC «surpoids» ≥ 25; ou IMC «obèse» ≥ 30). Des mesures relatives au comportement de jeu et des mesures neurocognitives informatisées objectives ont été recueillies.

RÉSULTATS:

Parmi les sujets traités par 207, 22 (10.6%) était obèse et 49 (23.7%) était en surpoids. Les joueurs obèses consommaient plus de nicotine (équivalent du nombre de paquets par jour) et déclaraient perdre plus d'argent par semaine au jeu. Les joueurs obèses ont présenté des altérations importantes en termes de temps de réaction pour les essais Go sur le test du signal d’arrêt (SST), de la qualité de la prise de décision et de l’ajustement du risque pour le test Cambridge Gamble (CGT), ainsi qu’une attention soutenue pour la tâche de traitement rapide de l’information visuelle ( VPR).

CONCLUSION:

L'obésité était associée à la prise de décision et à une altération soutenue de l'attention chez les joueurs, ainsi qu'à une perte monétaire plus importante due au jeu. Les travaux futurs devraient utiliser des plans longitudinaux pour examiner la relation temporelle entre ces déficits, le poids, d'autres comportements impulsifs et les déficiences fonctionnelles.

MOTS-CLÉS:

cognition; jeux d'argent; impulsivité; obésité

PMID: 25346399