La toxicomanie en tant que trouble de la décision: le cortex préfrontal dorsolatéral (2013)

La dépendance en tant que trouble de la prise de décision

May 22nd, 2013 en neuroscience

De nouvelles recherches montrent que l'envie de drogues comme la nicotine peut être visualisée dans des régions spécifiques du cerveau qui sont impliquées dans la détermination de la valeur des actions, dans la planification des actions et dans la motivation. Le Dr Alain Dagher, de l'Université McGill, suggère que des interactions anormales entre ces régions cérébrales décisionnelles pourraient sous-tendre la dépendance. Ces résultats ont été présentés au Congrès canadien des neurosciences 2013, la réunion annuelle de l'Association canadienne des neurosciences - Association canadienne des neurosciences (CAN-ACN).

La neuroéconomie est un domaine de recherche qui cherche à expliquer la prise de décision chez l'homme en se basant sur le calcul des coûts et sur les récompenses ou bénéfices probables des choix que font les individus. Des études antérieures ont suggéré que les toxicomanes accordent plus de valeur aux avantages immédiats (tabagisme) qu'aux avantages différés (avantages pour la santé). Les recherches effectuées par le Dr Dagher et ses collègues montrent comment la valeur du médicament, indiquée par le degré de besoin, varie en fonction de la disponibilité du médicament, de la décision d'arrêter de fumer et d'autres facteurs. Il montre également que cette valeur perçue de la drogue à un moment donné peut être visualisée dans le cerveau des toxicomanes en: (IRMf), et que les résultats d’imagerie peuvent être utilisés pour prédire la consommation ultérieure.

Le Dr Dagher a montré qu’une région spécifique du cerveau appelée (DLPFC en abrégé) régule le besoin de cigarette en réponse aux signaux de la drogue - voir des gens fumer ou sentir des cigarettes - et que ces envies induites pourraient être modifiées en désactivant le DLPFC par la stimulation magnétique transcrânienne (TMS). Il suggère que la dépendance peut résulter de connexions abberrantes entre le DLFPC et d'autres régions du cerveau chez les individus sensibles. Ces résultats pourraient fournir une base rationnelle pour de nouvelles interventions visant à réduire les fringales chez les personnes dépendantes, telles que ou stimulation transcrânienne du CPLCC.

Citation de conclusion du Dr Dagher: « se sont souvent concentrés sur la question de savoir si la dépendance est un choix ou une maladie du cerveau. Cette recherche nous permet de considérer la dépendance comme une pathologie de choix. Dysfonctionnement dans qui attribuent de la valeur aux options possibles peuvent conduire à choisir des comportements nuisibles. »

Fourni par l'Association canadienne des neurosciences

«La dépendance comme trouble de la prise de décision.» 22 mai 2013. http://medicalxpress.com/news/2013-05-addiction-disorder-decision-making.html