Différences entre les sexes dans les facteurs associés à la dépendance au smartphone: une étude transversale chez des étudiants en médecine (2017)

BMC Psychiatry. 2017 Oct 10;17(1):341. doi: 10.1186/s12888-017-1503-z.

Chen B1, Liu F1, Ding S1, Ying X1, Wang L1, Wen Y2.

Abstract

CONTEXTE :

Les smartphones sont de plus en plus indispensables dans la vie quotidienne de la plupart des étudiants chinois, ce qui a été associé à une consommation problématique ou à une dépendance. La présente étude avait pour objectif d’étudier la prévalence de la dépendance au smartphone et les facteurs associés chez les étudiants de premier et deuxième cycles.

METHODES:

Cette étude transversale a été menée en 2016 et a inclus 1441 étudiants de premier cycle au Wannan Medical College, en Chine. La version courte de l'échelle de dépendance au smartphone (SAS-SV) a été utilisée pour évaluer la dépendance au smartphone parmi les étudiants, en utilisant les seuils acceptés. Les données démographiques, d'utilisation des smartphones et psycho-comportementales des participants ont été collectées. Des modèles de régression logistique multivariée ont été utilisés pour rechercher des associations entre la dépendance au smartphone et des variables indépendantes chez les hommes et les femmes, séparément.

RÉSULTATS:

La prévalence de la dépendance au smartphone chez les participants était de 29.8% (30.3% chez les hommes et 29.3% chez les femmes). Les facteurs associés à la dépendance au smartphone chez les étudiants de sexe masculin étaient l'utilisation d'applications de jeu, l'anxiété et une mauvaise qualité de sommeil. L’utilisation des applications multimédias, des services de réseautage social, la dépression, l’anxiété et la mauvaise qualité du sommeil étaient des facteurs déterminants pour les étudiantes.

CONCLUSIONS:

La dépendance au smartphone était fréquente chez les étudiants en médecine enquêtés. Cette étude a identifié des associations entre l'utilisation d'un smartphone, des facteurs psycho-comportementaux et une dépendance au smartphone, et les associations différaient entre les hommes et les femmes. Ces résultats suggèrent la nécessité d’interventions visant à réduire la dépendance au smartphone chez les étudiants de premier cycle.

MOTS-CLÉS:

Anxiété; Dépression; Utilisation problématique du smartphone; Qualité du sommeil; Dépendance au smartphone

PMID: 29017482

DOI: 10.1186 / s12888-017-1503-z