Plus de temps consacré à la technologie, moins de bonheur? Associations entre utilisation des médias numériques et bien-être psychologique

 Jean M. Twenge

https://doi.org/10.1177/0963721419838244

Abstract

Les études utilisant de larges échantillons montrent systématiquement que les utilisateurs plus fréquents de médias numériques ont un bien-être psychologique plus faible que les utilisateurs moins fréquents; Même les ensembles de données utilisés comme preuve d'effets faibles montrent que deux fois plus d'utilisateurs lourds (par rapport aux utilisateurs légers) ont un niveau de bien-être faible. Les différences de perspective peuvent provenir des statistiques utilisées; Je soutiens que comparer le bien-être entre les niveaux d'utilisation des médias numériques est plus utile que le pourcentage de variance expliqué, étant donné que la plupart des études sur l'utilisation des médias numériques ne mesurent pas d'autres influences sur le bien-être (par exemple, la génétique, les traumatismes) et ces autres influences, contrairement à la fréquence d'utilisation des supports numériques, sont rarement contrôlables. Le bien-être des non-utilisateurs est généralement inférieur à celui des utilisateurs légers de médias numériques, ce qui suggère toutefois qu’une utilisation limitée pourrait être bénéfique. Des études longitudinales et expérimentales suggèrent qu’au moins une partie de la causalité passe de l’utilisation des médias numériques à une baisse du bien-être. Les mécanismes peuvent inclure le déplacement d'activités plus bénéfiques pour le bien-être (sommeil, interaction sociale face à face), la comparaison sociale ascendante et la cyberintimidation.

GRAPHIQUE