Qualité du sommeil, dépendance à Internet et symptômes dépressifs chez les étudiants de premier cycle au Népal (2017)

BMC Psychiatry. 2017 Mar 21;17(1):106. doi: 10.1186/s12888-017-1275-5.

Bhandari PM1, Neupane D2, Rijal S2, Thapa K2, Mishra SR3,4, Poudyal AK2.

Abstract

CONTEXTE :

Les données sur le fardeau de la dépression, de la dépendance à Internet et de la piètre qualité du sommeil chez les étudiants de premier cycle du Népal sont pratiquement inexistantes. Bien que l’interaction entre la qualité du sommeil, la dépendance à Internet et les symptômes dépressifs soit fréquemment évaluée, il n’est pas bien exploré si la qualité du sommeil ou la dépendance à Internet médiatisent statistiquement l’association entre les deux autres variables.

METHODES:

Nous avons inscrit 984 étudiants de 27 campus de premier cycle de Chitwan et Katmandou, au Népal. Nous avons évalué la qualité du sommeil, la dépendance à Internet et les symptômes dépressifs chez ces étudiants en utilisant respectivement l'indice de qualité du sommeil de Pittsburgh, le test de dépendance à Internet de Young et le questionnaire sur la santé du patient-9. Nous avons inclus les réponses de 937 étudiants dans l'analyse des données après avoir supprimé les questionnaires avec XNUMX% ou plus de champs manquants. Par approche bootstrap, nous avons évalué le rôle médiateur de la dépendance à Internet dans l'association entre la qualité du sommeil et les symptômes dépressifs, et celui de la qualité du sommeil dans l'association entre la dépendance à Internet et les symptômes dépressifs.

RÉSULTATS:

Dans l'ensemble, 35.4%, 35.4% et 21.2% des élèves ont obtenu des scores supérieurs aux seuils validés pour la mauvaise qualité du sommeil, la dépendance à Internet et la dépression respectivement. Une mauvaise qualité du sommeil était associée au fait d'avoir un âge inférieur, de ne pas consommer d'alcool, d'être hindou, d'être sexuellement actif et d'avoir échoué à l'examen du jury de l'année précédente. Une dépendance plus élevée à Internet était associée au fait d'avoir un âge inférieur, d'être sexuellement inactif et d'avoir échoué à l'examen du jury de l'année précédente. Les symptômes dépressifs étaient plus élevés chez les étudiants plus âgés, sexuellement inactifs, ayant échoué à l'examen du conseil de l'année précédente et des années d'études inférieures. La dépendance à Internet a statistiquement médié 16.5% de l'effet indirect de la qualité du sommeil sur les symptômes dépressifs. La qualité du sommeil, en revanche, a statistiquement médié 30.9% de l'effet indirect de la dépendance à Internet sur les symptômes dépressifs.

CONCLUSIONS:

Dans la présente étude, une grande proportion d’élèves remplissait les critères de mauvaise qualité de sommeil, de dépendance à Internet et de dépression. La dépendance à Internet et la qualité du sommeil ont toutes deux contribué à une proportion significative de l'effet indirect sur les symptômes dépressifs. Cependant, la nature transversale de cette étude limite l'interprétation causale des résultats. Une étude longitudinale future, où la mesure de la dépendance à Internet ou de la qualité du sommeil précède celle des symptômes dépressifs, est nécessaire pour renforcer notre compréhension du développement des symptômes dépressifs chez les étudiants.

MOTS-CLÉS: Dépression; Insomnie; Utilisation d'Internet; Népal; Étudiants de premier cycle

PMID: 28327098

DOI: 10.1186/s12888-017-1275-5