La violence dans le jeu vidéo produit une activation plus faible des zones limbiques et temporelles en réponse aux images d'inclusion sociale (2018)

Cogn Affect Behav Neurosci. 2018 Dec 18. Oui: 10.3758 / s13415-018-00683-y.

Lai C1, Pellicano GR2, Altavilla D2, Proietti A2, Lucarelli G2, Massaro G2, Luciani M3, Aceto P4,5.

Abstract

L'exposition à la violence dans les jeux vidéo a été associée à une désensibilisation envers les contenus violents, à une diminution de l'empathie et à un comportement prosocial. De plus, les jeux vidéo violents semblent être liés à une réduction de l'activation neuronale dans les circuits liés au traitement social et émotionnel. Le but de la présente étude était de comparer la réponse neuronale aux images d’inclusion sociale après un jeu vidéo violent et non violent. Les données électroencéphalographiques des participants à 32 ont été enregistrées au cours d'une tâche visuelle avec trois présentations (T0, T1, T2) de stimuli 60 (inclusion sociale 30 contre images neutres 30). Après la présentation de T0, les participants ont joué avec un jeu vidéo (d'orientation ou violent). Après la présentation de T1, les participants ont joué avec l’autre jeu vidéo (orientation ou violent). Les deux types de jeux vidéo ont été affichés au hasard. Les composants de potentiel événementiel (ERP) et la tomographie électromagnétique à basse résolution (SLORETA) ont été analysés. Les principales conclusions ont montré une latence plus longue de la composante P2 sur le montage occipito-temporel et une activation plus faible des zones limbiques et temporales en réponse aux images d’inclusion sociale post-jeu vidéo violent par rapport au jeu vidéo post-orientation. Les résultats suggèrent une réduction de l'engagement émotionnel dans le traitement social après avoir joué à un jeu vidéo violent.

MOTS-CLÉS: Potentiel lié à l'événement; L'inclusion sociale; Jeu vidéo violent; Loreta

PMID: 30565058

DOI: 10.3758 / s13415-018-00683-y