Fonction striatale dans la phobie sociale généralisée - étude d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (2007)

Biol Psychiatry. 2007 février 1; 61 (3): 396-404. Epub 2006 Nov 9.

Sareen J, Campbell DW, Leslie WD, Malisza KL, Stein MB, Paulus MP, Kravetsky LB, Kjernisted KD, Walker JR, Reiss JP.

Identifier

Département de psychiatrie, Université du Manitoba, Winnipeg, Canada. [email protected]

Abstract

CONTEXTE :

Bien que les preuves suggèrent l'implication de l'amygdale dans la phobie sociale généralisée (SPG), peu d'études ont examiné d'autres régions neuronales. Des études cliniques, précliniques et d'imagerie des récepteurs dopaminergiques démontrant une altération du fonctionnement dopaminergique dans le SGP suggèrent une association avec un dysfonctionnement striatal. Il s'agit de la première étude d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) à utiliser une tâche cognitive connue pour impliquer le striatum afin d'examiner les corrélats neuronaux du SGP.. Nous avons examiné si les sujets atteints de SGP présentaient une activation différentielle dans les régions striatales par rapport aux sujets témoins en bonne santé alors qu’ils étaient engagés dans une tâche cognitive dont il a été prouvé qu’elle activait les régions striatales de manière fiable.

METHODES:

Dix sujets adultes non médicamentés présentant un diagnostic primaire DSM-IV de comparaison des sujets sains GSP et 10 correspondant à l'âge, au sexe et à l'éducation ont subi une IRMf tout en effectuant la tâche d'apprentissage de séquence implicite.

RÉSULTATS:

Le SGP et les sujets sains de comparaison ne différaient pas significativement sur la performance comportementale de la tâche. Cependant, chez les sujets atteints de SGP, l'activation neuronale associée à l'apprentissage implicite était considérablement réduite par rapport aux sujets sains de comparaison dans la tête caudée gauche, le lobe pariétal inférieur gauche et l'insula bilatérale.

CONCLUSIONS:

Ces résultats corroborent l'hypothèse selon laquelle le SPG est associé à un dysfonctionnement striatal et renforcent la compréhension neurobiologique de ce trouble d'anxiété complexe.