Dépendance à Internet et somnolence diurne chez les professionnels en Inde: enquête Web (2019)

Indian J Psychiatry. 2019 May-Jun;61(3):265-269. doi: 10.4103/psychiatry.IndianJPsychiatry_412_18.

Singh LK1, Suchandra KHH1, Pattajoshi A2, Mamidipalli SS1, Kamal H3, Singh S1, Sachacher B4, Mehta V5.

Abstract

Contexte:

La probabilité d'une relation entre la surutilisation d'Internet et les troubles psychiatriques concomitants est à la hausse. Cependant, les troubles du sommeil sont des symptômes psychiatriques courants associés à une utilisation excessive d’Internet. Notre objectif était d'examiner l'association entre la surutilisation d'Internet et une somnolence excessive pendant la journée, ainsi que des problèmes de sommeil chez des professionnels indiens.

Matériels et méthodes:

Il s'agissait d'une étude transversale en ligne à travers un questionnaire prédéfini qui comprenait divers groupes professionnels. Les informations incluses dans le questionnaire étaient des détails sociodémographiques, le test de dépendance à Internet de Young (IAT) et l'échelle de somnolence d'Epworth (ESS).

Résultats:

Environ 1.0% de la population totale de l'échantillon avait une dépendance intense à Internet, alors que 13% se situait dans la gamme des dépendances modérées à Internet et que le score moyen de l'IAT était 32 (écart type [SD] = 16.42). La durée moyenne du sommeil nocturne total (5.61 ± 1.17) est significativement plus basse chez les participants ayant une dépendance à Internet modérée et sévère (6.98 ± 1.12) par rapport à ceux ayant une dépendance à Internet légère ou non. Les scores moyens de l'ESS étaient significativement plus élevés chez les personnes ayant une dépendance modérée à sévère (M = 10.64, SD = 4.79). Nous avons constaté que la somnolence dans 5 de situations telles que conduire une voiture (2 = 27.67; P <0.001), assis et lisant (χ2 = 13.6; P = 0.004), voyageant en voiture (2 = 15.09; P = 0.002), temps de repos de l’après-midi (2 = 15.75; P = 0.001), et le temps de repos après le déjeuner (2 = 24.09; P <0.001), appartenance prévue à une dépendance à Internet modérée à sévère, même après contrôle des effets de confusion liés à l'âge et au sexe.

Conclusions:

Cette étude montre une association entre la surutilisation d'Internet, une somnolence diurne excessive et d'autres problèmes de sommeil. Les cliniciens doivent être proactifs et conscients des problèmes de dépendance à Internet et de leurs conséquences chez les patients.

MOTS-CLÉS: toxicomanie; l'Internet; dormir

PMID: 31142904

PMCID: PMC6532455

DOI: 10.4103 / psychiatry.IndianJPsychiatry_412_18