L'analogue d'oxytocine, la carbétocine, empêche la réintégration de la recherche de morphine induite par l'amorçage: implication des systèmes dopaminergique, noradrénergique et MOPr (2015)

Eur Neuropsychopharmacol. 2015 oct 9. pii: S0924-977X (15) 00310-7. doi: 10.1016 / j.euroneuro.2015.09.015.

Georgiou P1, Zanos P1, Garcia-Carmona JA2, Hourani S1, Cuisine I1, Kieffer BL3, Laorden ML2, Bailey A4.

Abstract

La rechute dans la recherche de drogues illicites après l'abstinence est un défi majeur pour le traitement de la dépendance, car aucune pharmacothérapie efficace n'est disponible. Nous avons récemment montré que l'activation du système oxytocinergique central évitait les troubles émotionnels et la réintégration induite par le stress associée au sevrage des opioïdes. Ici, nous avons examiné si la carbétocine (CBT), un analogue de l'ocytocine, était capable d'inverser le rétablissement par la morphine de la préférence de lieu conditionné (CPP) chez la souris.

Le mécanisme soulignant l'effet comportemental de la TCC a été étudié en évaluant l'implication des systèmes noradrénergiques et dopaminergiques striataux dans l'inversion par la TCC du rétablissement induit par la stimulation et le stress du CPP opioïde. De plus, compte tenu des preuves récentes suggérant la présence d'interactions du récepteur opioïde (MOPr) et du récepteur de l'ocytocine (OTR) dans le cerveau, nous avons exploré ces interactions en effectuant une liaison autoradiographique de l'ORT dans le cerveau de souris dépourvues de MOPr..

L’administration de TCC a empêché le rétablissement induit par le CPP de morphine. Bien que l’effet aigu de la TCC sur l’amélioration du turnover de la dopamine ait été observé après la réintégration induite par le stress et l’amorçage, La TCC a significativement diminué le chiffre d'affaires de la noradrénaline striatale après la réintégration induite par l'amorçage. De plus, une augmentation significative de la liaison à l'OTR spécifique à la région cérébrale a été observée chez les souris knock-out MOPr, indiquant la présence d'une éventuelle interaction OTR-MOPr pouvant être impliquée dans la modulation de la rechute.

Ces résultats confirment que le système ocytocinergique est une cible prometteuse pour la prévention de la rechute d’opioïdes et mettent en évidence l’implication différentielle des systèmes monoaminergiques sur les effets de la stimulation par les OTR dans la prévention du rétablissement induit par le stress et le comportement inducteur du comportement du CPP opioïde.